J'ai appris...

Bon, j'ai pris ce que je considère la plus grande et belle décision de ma vie : je quitte les beaux arts à la fin de l'année, j'abandonne cette lacheté qui me forçait à y rester. Je m'inscris à la rentrée prochaine, et ça que j'ai mon diplôme ou non, dans un CFA de métiers d'art, pour devenir fondeur ou quelque chose du genre. Un métier d'art en rapport avec la chimie des métaux. Où je serai sur d'avoir un vrai salaire et où je ne serai plus à la merci de la subjectivité d'un prof imbibé. Ax, celà va peut etre te remonter le moral : (je précise au passage que mes profs refusent de croire que ce texte est un vrai, étant donné que ça remet tout l'art moderne en question...)


Paru dans "le msée vivant", revue de l'association populaire des amis des musées, numéros 17-18, trimestres 1 et 2 de 1963, série D.


Lorsque j'étais jeune, j'ai eu comme tous les jeunes la religion de l'Art, du grand art ; mais avec les années, je me suis apreçu que l'art comme on le concevait jusquà la fin du XIX° siècle est désormais fini, moribond, condamné, et que la prétendue activité artistique, avec toute son aabondance, n'est que la manifestation multiforme de son agonie.

Les hommes se détachent, se désintéressent de plus en plus de la peinture, de la sculpture, de la poésie ; malgré les apparences contraires, les hommes d'aujourd'hui ont mis leur coeur dans tout autre chose : la machine, les découvertes scientifiques, la richesse, la domination des forces naturelles et des terres du monde.

Nous ne sentons plus l'art comme un besoin vital, comme une nécessité spirituelle ainsi que c'était le cas dans les siècles passés. Beaucoup d'entre nous continuent à être des artistes et à s'occuper d'art pour une raison qui a peu de chose à voir avec l'art véritable, mais plutôt par esprit d'imitation, par nostalgie de la tradition, du luxe, de la curiosité intellectuelle, par mode ou par calcul.

Ils vivent encore par habitude ou snobisme dans un récent passé, mais la grande majorité, dans tous les milieux, n'a plus une sincère passion pour l'art, qu'elle considère tout au plus comme un divertissement, un loisir ou un ornement. Peu à peu les nouvelles générations, amoureuses de mécaniques et de sport, plus sincères, plus cyniques et plus brutales, laisseront l'art dans les musées et les bibliothèques comme une incompréhensible et inutile relique du passé.

Du moment que l'art n'est plus aliment qui nourrit les meilleurs, l'artiste peut extéririser son talent dans toutees les tentatives de nouvelles formules, dans tous les caprices de la fantaisie, dans tous les expédients du charlatanisme intellectuel.

Dans les arts, le peuple ne cherche plus ni consolation, ni exaltation. Mais les raffinés, les riches, les oisifs, les distillateurs de quintessence cherchent le nouveau, l'original, l'extravagant, le scandaleux.

Et moi, depuis le cubisme et au delà, j'ai contenté ces messieurs et ces critiques avec toutes les multiples bizarreries qui me sont venues en tête, et moins ils les comprenaient, plus ils les admiraient.


A force de m'amuser à tous ces jeux, à toutes ces fariboles, à tous ces casse-tête, rébus et arabesques, je suis devenu célèbre, et très rapidement. Et la célébrité signifie pour un peintre : ventes, gain, fortune, richesse.

Aujourd'hui, comme vous le savez, je suis célèbre et très riche. Mais quand je suis seul avec moi-même, je n'ai pas le courage de me considérer comme un artiste dans le sens grand et antique du mot.

Ce furent de grand peintres que Giotto, Le Titien, Rembrant et Goya.

Je suis seulement un amuseur public qui a compris sont temps.

C'est une amère confession que la mienne, plus douloureuse qu'elle ne peut sembler, mais elle a le mérite d'être sincère.


Pablo Picasso

Je crois que loutre et pikachu l'avaient déjà lu, mais un texte comme ça doit être vu par tout le monde. Je vais en faire des tracts que je distribuerai aux Beaux Arts, juste pour faire chier ces "professeurs"...

Effectivement, si l'authenticité d'un tel document était attestée, ça jetterai un froid
Courage, mon bonhomme! C'est comme ça en philo aussi, je te rassure. Comme dans tous les domaines où les arguments d'autorité ont cours

Mais c'est dédidé, je quitte le monde de la subjectivité...


(bon, je vais pas faire des maths non plus........)

Il me semble que j'ai déjà lu ce texte, mais ça fait pas de mal de retomber dessus.
Ahhhhaha ça calme hein...

Et comme disait Mr Peeters, imposteur professeur en fac d'arts pla :
"Bon allé jeu deu mé 4 mé zé bien barzgue je zui dbonn'umeur"

Je suis pas convaingcu, là

wé va y So Sad Stranger chui de tout coeur avec toi!!

C'est clair que ça doit être vachement intéressant d'apprendre à travailler le métal, comme tout matériau finalement. J'ai beaucoup de respect pour les artisans.

Moi aussi j'ai travaillé avec mes mains fut un temps... avec une scie sauteuse et pas mal d'isorel. Mais ca dépassait l'artisanat, c'était carrément rustique.

Pour ton Maître cube?

Pas vraiment pour mon maître cube. J'avais fait couper les plaques.
Mais y'a eu le jeu d'échecs et les panneaux de signalisation (tous mes panneaux circulaires était canieux).

C'est donc pas un forum d'astrologie ??

Pas luiiiiii!

En fait si. Mais on est tellement ésotériques qu'on code tous nos messages. Tu ne dois prendre que la première lettre du premier mot, la seconde du second, etc, pour comprendre nos secrets d'initiés.

Mat Nova a écrit:

En fait si. Mais on est tellement ésotériques qu'on code tous nos messages. Tu ne dois prendre que la première lettre du premier mot, la seconde du second, etc, pour comprendre nos secrets d'initiés.

traduction : Ea

Hum, on fait comment si le troisieme mot a que deux lettres?

Tu utilises la troisième règle d'Aranel, voyons, tout en brûlant l'encens d'Askhloupeth.

Citation :

Poeme gothique

J'errais dans la noirceur
Sans vraiment savoir
Ce que voulais mon coeur
Perdu dans le désespoir

J'errais dans la noirceur
Sans vraiment savoir
Ce que voulais mon coeur
Perdu dans le désespoir

Et J'errais ainsi parmis les hommes
Me fesant tout petit, minuscul
Jerrais ainsi parmis le monde
De ma foi pourtant si incrédule

J'avais perdu foi en l'humanité
Perdu foi en le coeur humain
À mon âme, javais tout fermer
Dans mon coeur, tout boucler

J'avais arrêter depuis si longtemps
À chercher quelqu'un pourtant
Capable de m'atteindre au fond de moi
Capable de comprendre mes plus secrets choix...

Chercher, toujours, enfin fini!
Lorsque je t'ai rencontrer
J'ai cru pourvoir te faire confiance
Laisser fondre le coeur de glace

Mais la barrière c'est épaissie
Le coeur c'est emmuré
Je me suis découverte de l'innocence
Pour de l'amour je n'avais de place...

Tu m'avais blessé plus qu'il n'y parraissait
En simplement dire quelques mots
Je n'aurais confiance en toi plus jamais
Pour un mensonge de trop...
LESTAT

traduction automatique par : http://www.lexode.com/zonejeunes/article-6674.html

Iä, Aranel fta'ghn

Lrt n?

On avait dit pas de langages impies, s'il vous plaît!

Fallais pas chercher si loin y'a le brave boulet Ascece sur gothic a lyon !

j'ai rien dit on y a meme plus acces lol

Pardon Matt, j'arrête les invocations

chui sur tu parle l'elfique toi ! AH BANDE DE FAN DU SEIGNEUR DS ANNEAUX LA HONTE Hé ! HOHOHO

Soi kabrouche kaneshka !

dondé estan las sapaterillas cunedo el conquistador estan los sanctuares !

RAKIBIDIIIIIII !

kimimou ralalé totana !

virtutem puer pulcra rosa cave canem